JetForce Gemini (Nintendo 64) - Tests / Reviews - |
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Page réalisée
par Max_La_Menace - Mise à jour
le
17/12/06
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Voici un certain nombre de tests
ou de reviews recoltés sur le net ou dans
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Rare, développeur quasiment
spécialisé dans la Nintendo 64, ne l'est pas pour rien.
Il a l'habitude de nous offrir de véritables Au compteur des jeux de Rare, peu de rebuts et même plutôt de bons jeux puisque nous lui devons l'excellent Banjo & Kazooie. Il aura fallu en tout cas deux ans à Rare pour nous pondre Jet Force Gemini. Tout d'abord l'histoire. Restant dans les scénarios assez enfantins, JFG vous propose d'incarner trois personnages Juno, Vela et Lupus (un cyberchien), trois membres de la Jet Force Gemini partis à la rescousse d'une planète : Goldwood, mise à mal par une armée d'aliens insectoïdes. Cette armée est contrôlée par Mizar le pourri (dixit traduction !) et sur la planète Goldwood, les Nounouss ont tous été réduits à l'état d'esclaves. Au cours de l'aventure, vous devrez donc incarner tour à tour nos trois héros, sachant que chacun aura droit à un scénario différent des autres et que vous pourrez changer de personnages quand bon vous semblera. Si l'histoire peut paraître un peu débile au premier abord, il faut plutôt prendre JFG comme un jeu déjanté. En effet, le jargon utilisé dans le jeu et l'énigme principale relèvent plus d'un vieux film de science-fiction de série Z plutôt que du space opera mélodramatique. C'est en tout cas un choix de Rare et je dois avouer que cela donne un côté kitch et marrant à l'ensemble. Vous contrôlez votre héros dans une vue à la troisième personne et vous avez à votre disposition beaucoup de mouvements. Tous les boutons de la N64 servent et se baisser, se décaler, avancer, sauter, tirer mais aussi ramper, nager et escalader deviennent rapidement une seconde nature. Le personnage est vraiment ultrafluide, tout comme son environnement pourtant tout en 3D. Le moteur de Rare est d'ailleurs sûrement un des mieux conçus de la planète Nintendo car non seulement, il est très fluide, même avec pas mal d'ennemis ou de très gros boss mais en plus, il est d'une beauté vraiment effarante. Seul défaut, une sorte de brouillard permanent qui s'abat sur tout l'écran mais sinon, une foule d'effets de lumières, d'effets de détails comme l'eau qui gicle lorsque vous sautez à l'eau, tout en restant impeccable. Impressionnant et je crois que l'on peut dire que JFG se classe dans le peloton de tête des jeux les plus jolis sur la N64, de loin. Au programme des festivités, JFG vous propose de finir les différentes quêtes en explorant votre environnement et en tuant tout ce qui dépasse. Attention tout de même aux Nounouss qui vous donneront des points en les sauvant des chélicères des aliens. Le système de visée est assez intéressant puisqu'il consiste à une visée semi-automatique permettant de dessouder rapidement le plus d'ennemis. Une fois cette ressource épuisée ou une cible plus difficile à abattre, vous devrez alors vous contenter du mode manuel, sorte de vue subjective où un viseur vous permet bien plus de précision. Ces deux modes sont très faciles à alterner et donnent toutes les possibilités d'un jeu d'action rapide mais aussi d'un jeu de sniper. L'interface très futuriste est en tout cas très complète et très jolie. Les 14 armes disponibles possèdent toutes un nom qui laisse rêveur quant à leur utilisation : Bouilla-Bombe, Gicleuse Plasma ou encore Décalkeuse. Ces armes fonctionnent avec des munitions trouvées dans les niveaux mais vous trouverez aussi pas mal de power ups divers et variés tout au long de l'aventure sans compter les sous-niveaux très nombreux et les endroits cachés. Doté de nombreux mondes, d'une foule de dialogues et d'animations précalculées entre les niveaux, Jet Force Gemini est un jeu très long et qui vous demandera énormément de temps à terminer, heureusement :) Le mode multijoueur n'a pas non plus été oublié et c'est tout un tas de petits modes qui sont disponibles pour vos parties à plusieurs. Un mode deathmatch jusqu'à 4 a été implémenté avec une petite dose d'options pour les paramétrer. Hélas, la vue du personnage ne se prête pas trop à des réactions rapides et c'est donc une sorte de course maladroite qui s'engage. Un autre mode consiste à l'entraînement au tir, une sorte de tir au drone. Ensuite, un mode course se déverrouille au cours du jeu pour que vous puissiez vous amuser à plusieurs sur quelques circuits. En conclusion : Graphismes
: 18/20 Note générale
: 17/20 Testé par : Kornifex |
Outre la volonté de créer une nouvelle équipe de héros, Jet Force Gemini a aussi l’ambition d’innover en terme de gameplay. Nous avons ici une tentative de mixer le genre shoot en vue subjective avec un jeu d’aventure à la 3e personne. Culotté ! Quake-like cartoonesque ou Tomb Raider-like remixé manga ? Le contrôle des personnages alterne entre déplacement avec la manette analogique à la Zelda ou Shadowman avec un déplacement en vue subjective à la Turok où les boutons jaunes de la manette font office de direction. Pour accéder à la position subjective qui passe de la vue éloignée à une vue très rapprochée avec personnage en transparence (réminiscence du Fade to Black de Delphine), il faut maintenir le bouton latéral R. Cette pression qui active la vue subjective est en réalité celle qui fait apparaître le viseur à l’écran, la manette analogique déplaçant alors ce viseur. C’est plus simple à faire qu’à dire mais demande quand même un peu d’apprentissage. Vise un peu la Mire ! Donc cette visée qui s’opère dans tous les axes horizontaux et verticaux est très délicate, peut-être trop en vue subjective. En jouant avec le personnage en entier devant soi la visée est alors presque automatique, et il suffit parfois de foncer vers les ennemis en tirant des rafales et en straffant un peu pour les éliminer. Pour déloger les snipers embusqués sur des hauteurs il faudra forcément viser en s’appliquant, mais en général il est possible de choisir sa façon d’aller au conflit. Chaque affrontement est alors forcément différent. Maniabilité délicate ou précision indispensable ? En fait, fidèle aux habitudes qualitatives des productions Rare et Nintendo, les contrôles sont d’une souplesse exemplaire. Quel plaisir de déplacer Juno, de le faire sauter, ramper ou même esquiver en petits roulés-boulés latéraux un genou en terre ! Pourtant, même si on a du mal à l’admettre, la caméra automatisée ne fait pas toujours le meilleur choix d’angle de vue. Autre problème, l’exercice des sauts demandés de temps en temps, et proche des prouesses des jeux de plateforme, est loin d’avoir la précision habituelle des productions Rare. Trois facteurs sont responsables de cette approximation : la caméra positionnée souvent trop bas pour voir le bord exact d’un gouffre et qui empêche une appréciation des distances, le peu de contrôle de l’angle du saut une fois dans l’air, et la tendance qu’ont les personnages de glisser sur le sol plutôt que d’y prendre franchement appui. Les testeurs de Rare ont certainement remarqué ces petites imperfections, et pourtant le défaut est resté. Pourquoi ? Mystère. Peut-être une affaire de délai de livraison après tout ou une impossibilité de modifier une partie du code qui serait en bas niveau (jargon technique qui laisse entendre qu’une partie du code informatique est impossible à modifier tant il est proche du cœur du programme… merci garou). Mais le joueur humain, capable d’apprentissage, est bien constitué, et cette légère défaillance dans le contrôle s’oublie très vite tant il y a d’autres choses à voir. Ce n’est plus de l’intelligence artificielle, c’est de l’intelligence tout court. Un mot sur les drones, les sbires insectoïdes de Mizar, le vilain despote de service. Ce sont eux sous des formes variées que Juno, sa sœur Jumelle Vela, le chien Lupus et le droïd volant Floyd combattent de planètes en planètes. Dès les premiers affrontements le joueur se trouve face à un petit problème assez inédit, du moins sur console : ces satanées bestioles esquivent les tirs ! ! Un peu à la manière des dinos de Turok 2, les insectes se cachent derrière des caisses mais, ici, ils sont capables de bien plus que cela. Ces premières fourmis bleues armées jusqu’aux mandibules passent, si nécessaire, d’un abri à un autre, s’éloignent franchement pour s’abriter mieux, reviennent à la charge, échangent leur place avec un compère, (alors on ne sait plus qui viser en premier ! !). Pire encore, il s’en trouve toujours un pour vous contourner ! C’est d’ailleurs perturbant, on n’a guère l’habitude d’avoir des ennemis virtuels dont les mouvements sont suffisamment aléatoires et nombreux pour recréer l’illusion d’un humain aux commandes. Dire qu’il aura fallut attendre les fourmis d’une autre galaxie pour découvrir une vraie intelligence artificielle sur console ! ! Le mode coopératif s’appelle Smith & Wesson. Non, je voulais dire : Father & Son ! Avec des antagonistes virtuels aussi efficaces le
mode multi-joueurs n’était peut-être pas indispensable.
Car bien que convenable et proposant toutes les variations d’affrontements à deux
ou quatre joueurs, la réussite de GoldenEye n’est toujours
pas reproduite ici. Plus original, un mode propose de contrôler
uniquement un viseur pour aligner des cibles sur un trajet précalculé.
Confus à plusieurs mais simple et efficace. Plein les oreilles, plein la vue, plein la gueule ! Nous avons déjà évoqué les
qualités sonores et musicales de très hautes qualités
dans nos premières impressions, même sur une cartouche.
Il faut dire que Rare a réussi à intégrer le procédé Dolby
Surround dans la cartouche et même si votre télévision
ou ampli ne décode pas le Dolby, la qualité auditive
est d’un très très haut niveau. Avant-gardiste mais aussi très référentiel : MegaMan, Turok, Astérix, Tintin, Stargate, Link et d’autres… Outre le mélange de genres qu’initie J.F.G., shoot et aventure, une des réussites les plus malignes de cette dernière production Rare est son mixe de références et d’inventions. La ressemblance de Junon et son armure au Rockman japonais (MegaMan en France) n’est pas un hasard, et les couettes, grands yeux candides et mini jupe de Vela confirment l’influence manga. Et il y a bien d’autres références et clins d’œil. Le chien Lupus dégourdi et autonome, n’est-il pas un clone cyber de Milou ou, mieux encore, de Idéfix ? Turok 2, par exemple, est omniprésent avec des scènes cinétiques dans le même esprit mais aussi presque moqué sur la planète Goldwood, et sa musique tribale, ou par les grognements exagérés des fourmis planquées dans un niveau. Après les jeux et la BD, le cinéma n’est pas en reste et son influence est partout. Ainsi le film Stargate est ouvertement cité lors d’un moment charnière du jeu. Des influences qui remontent aussi loin que la préhistoire du jeu vidéo. A moins que cela ne soit l’Age d’Or ? La plus surprenante et la plus palpable des influences
apparaît directement dans le gameplay. Pendant les pérégrinations
des héros sur les mondes aliens, le ciel est ponctuellement
envahit par des patrouilles de petits vaisseaux qui se déplacent
ou se mettent en formations comme les ancêtres Space Invaders
ou Galaxian ! Etrange effet, en vérité, dans ce monde
en 3D que d'éliminer méthodiquement des rangées
de vaisseaux alien, ou d’essayer d’aligner une file indienne
qui virevolte au-dessus du héros à la mode Galaxian. Avec un système de tir excessivement délicat, une caméra qui cherche parfois sa place en laissant les héros vulnérables, et des sauts pas toujours très précis, Jet Force Gemini ne rejoindra sans doute pas les classiques du gameplay des précédentes productions de Rare. Mais avec cette cartouche, les talentueux développeurs anglais ont cherché à innover, à mélanger gameplay éprouvé et expérimentation. Ne serait-ce que pour oser proposer une variation aux shoot 3D en vue subjective si immuables dans leur interface, Jet Force Gemini est totalement louable. Quant à la production du jeu dans son ensemble, scénario, héros, musique, graphisme et replay, c’est ce qui se fait de mieux sur console en qualité, en quantité et en personnalité. Incontournable pour tout possesseur de Nintendo 64. En conclusion : Les plus : Les moins : Note Générale : 8,5 / 10 Testé par : François de la Boissière |
October 8, 1999 - If you own a Nintendo 64, chances are you've heard of Jet Force Gemini. The game, more than two years in the making, is a 3D third-person action-shooter developed by British software house Rare, a company that is undeniably one of Nintendo 64's best contributors. Created by Rare's Blast Corps team, Jet Force Gemini follows the quest of intergalactic policing agents Juno, Vela and Lupus the Dog, as they battle to restore peace to the universe. The original shooter is absolutely epic, incorporating huge, stretching worlds, a seemingly endless amount of enemies and a virtual scroll of tasks that need to be accomplished. As if this weren't enough, the title also features a two-player cooperative mode of sorts, a four-player battle mode and enough secrets to enhance replay value through next year. Jet Force Gemini is easily one of Rare's most ambitious endeavors to date. Too ambitious, perhaps, for its own. Rare aficionados may be discouraged to learn that Jet Force Gemini has more than a few dents in its shiny armor. The game's visuals, while grand, are often hampered by an irritating framerate that jerks and hitches at every turn and wide-open area. Meanwhile, game design issues that serve to extend replay value also double as a tedious annoyance. Additionally, control mechanics feel clumsy at times, often transforming what should be a relatively simple task into a lesson in frustration. If you're expecting a perfect game, you're in for a disappointment. With that said, Jet Force Gemini still comes highly recommended. Considering all of the aforementioned shortcomings you might be wondering how this can be. Simple, really. It's a matter of the good outweighing the bad, and this is exactly the case with Rare's unique shooter. The Facts * Third-person 3D action-shooter. Gameplay If Rare is a company known for improving upon existing genres and ideas, then it's safe to conclude that the developer's Blast Corps team is the pioneering unit of the firm. After all, in a mix of Banjo-Kazooies and GoldenEyes -- brilliant titles that based their foundations on previously established genres -- it was Blast Corps that delivered a completely new, refreshing experience to Nintendo 64 owners. And among planned sequels to Banjo-Kazooie and GoldenEye, it is once again the Blast Corps team that has dug deep into its videogame roots for yet another original concept in Jet Force Gemini. In the game, players control one of three main characters, Juno, Vela, and Lupus the dog. As the title begins, each character is forced to play through three huge, though entirely unique worlds before finally travelling to Mizar's Palace -- a meeting point. Only when all three characters have met each other at Mizar's Palace can they explore each other's previous worlds, which become unlocked. So, players go through these levels the first time around and find that they can't access everything they see; some doors remained locked, some Tribals (little bear-like creatures you need to rescue) sit too far out of reach and there are fuel pads on the ground that seem to be useless. There are three important character traits to remember: * Juno can walk on fire and lava. Fire does not hurt
the character. Players must figure out when to use a specific character to access an area. In one of Lupus' stages, for example, the dog might find a door that can't be accessed because it is on the other side of a giant lava pit. Players will quickly realize that while Lupus cannot cross lava, Juno possesses the ability to do just that. The idea is to return to the stage later in the game with Juno, who can cross the lava with ease and discover hidden -- necessary -- goodies on the other side. To make matters worse, most levels in the game feature items that require visits from all three characters to retrieve them all. It's nearly impossible to fully complete a level the first time through it. There is almost always something that cannot be reached or retrieved without the help of another character. To complete the game, players must rescue every Tribal in every level. Rescuing Tribals is not an optional side quest -- it's mandatory. This is a time-consuming task that is going to take an immeasurable amount of dedication on a player's part. The "IF" after incredible "IF" of
rescuing Tribals in Jet Force If gamers do not complete the level after rescuing all the Tribals in it, none of their hard work is saved. Not bad enough yet? Well, what if Rare decided to hide Tribals in hard to find areas and in-between explosive barrels to make the quest more difficult? Still here? Alright, what if enemy drones were made to try and gun down the Tribals as they were being rescued? Still up for the task? Okay then, how about if, like the Jinjos in Banjo-Kazooie, players had to rescue all the Tribals in a level before exiting, or had to start over from scratch if they were to accidentally miss or kill one? It's fairly obvious that Rare has done everything possible to extend the replay value and longevity of the game by forcing players to go through level after level hunting down Tribals. Perhaps we could live with this horrible injustice if, every time we re-entered a level, all of its enemies weren't fully respawned and ready for action again. And perhaps we could even make due with that if, in order to progress through the levels again and again with different characters, we could freely run through them avoiding enemies. Instead, a good portion of the doors in each world remain locked until every enemy in the immediate area has been killed. Bottom line, expect to play through levels multiple times, with enemies respawned and doors re-locked. Frustration, we guarantee you, will kick in -- and it will kick in hard. And this, mind you, is to say nothing of retrieving all of the spaceship parts and items. The word tedious comes to mind. Control The setup borrows a bit from the Turok franchise in that the left and right camera (C) buttons are used to strafe left and right. C-Up and C-Down, meanwhile, are used to jump and crouch. The characters are maneuvered with the analog stick. If players are using the standard pistol, an automatic targeting system is utilized so very little precision aiming is required. All it takes to gun down a few ant drones is to position a character in their direction and hold the Z-trigger down. However, if a more advanced weapon is employed, such as the sniper rifle, players will need to use the R button to activate manual targeting. Once the R button is held down, the analog stick ceases to control the main character and instead works to move the gun target around for precision killing. It's possible play the game this way, using all four C buttons to move forward, backward, left and right. The A button is used to scroll weapons, talk and open chests, while the B button is more or less used to scroll backward and generally back out of conversation. Finally, the D-Pad acts as an instant weapon selector, as players can assign four of their favorite guns to the up, down, left and right positions on it. There is a steep learning curve. When IGN64 first played JFG, we died almost immediately. We clumsily ran through a level, bumping into walls while struggling to come to grips with the manual targeting system. Only after practice and a decent amount of time with the game did we come to appreciate the control scheme, which allows for an amazing amount of different procedures to be accomplished with the Nintendo 64 controller. And yet, we wish Rare would have spent a little more time with it. The targeting system, in particular, is extremely difficult to master. We've beaten the game, rescued everything, uncovered all of its secrets; we've put more than 45 hours into the title. And when we try to snipe an enemy down from a tree in the distance, we still can't help but struggle with the aiming system. It's just not very intuitive. Additionally, characters move at a sluggish, sometimes catch-up speed. Press to the left and a character will move to the left. Stop pressing to the left and the character will still continue moving for a split second longer. This, coupled with Jet Force's framerate (which we'll get to in a moment), actually damages any tight sense of control one might be hoping for. The Good In spite of all the drawbacks we've listed thus far, Jet Force Gemini still offers vintage Rare mechanics and challenge. Smart level design, coupled with lots of things to find, always gives players something to do in addition to blasting away at enemy after enemy (which is fun in itself). For example, during the course of the game players meet up with Floyd, a hovering robot sidekick. Unfortunately, before Floyd can be of any use, the robot must be reassembled by players; his body parts have been blown apart and scattered by Mizar's troops. Gamers must find the robot's pieces and bring them back to a stationary Floyd, who eagerly awaits the chance to be his old self again. Once this task is accomplished, Floyd becomes a playable character in the game. There are many similar objectives in the game, which work to dish out lots of small, but no less important sub-quests. The game features five major boss encounters as well. We're not going to give too much away here, but we will note that each giant enemy has its own characteristics, strengths and weaknesses. Players will have to pinpoint these weaknesses and unleash an entire arsenal of weapons on them in order to succeed. These battles are brutal, difficult and very, very rewarding. We spent 45 minutes alone trying to beat the final boss in the game, and each time we thought we had bested the creature it would get back up again and begin fighting. However, once it was all over, we really felt like we had accomplished something. It's old-school gameplay brought into 3D and it's all extremely satisfying. The action is non-stop. JFG features its share of exploration and puzzle-solving, but the game is a shooter at its core. In any given level, there are literally dozens and dozens of drones to kill and each weapon will take them out in a different way. Launch the tri-rockets into a room with tens of ants and players will be treated to a gory explosion of guts and blood, accompanied by some of the greatest sound effects in a Nintendo 64 game yet. It's twisted to be sure. And it grows on you. We've mentioned the game's sometimes frustrating framerate. We've talked about Rare's insistence to reroute gamers through the same levels over and over again. We've noted the control issues in the title. If you're anything like us, though, none of the above will really matter in the same way that the sluggish framerate in GoldenEye really doesn't matter. If you're looking for a huge, epic quest, then be happy. If you want lots of action, then be happy. If you want some seriously deep gameplay mechanics, then be happy. Jet Force Gemini has you covered... and then some. Arsenal, Ants and AI Jet Force Gemini is a shooter at heart and therefore it makes sense that the game features more than 14 different weapons and a few damaging items to boot. The arsenal includes, but is not limited to the standard pistol, a machine gun, tri rockets, cluster bombs, shurikens, a plasma shotgun, grenades, a shocker (shoots lightning bolts), homing missiles and more. Each weapon, save for possibly the plasma shotgun (which is virtually useless), works in different ways. The pistol, as we've mentioned, features an auto target and never runs out of ammo. The machine gun sprays gunfire everywhere and is perfect for taking out air drones up-close, but does very little for long-range firing. Tri rockets kill just about everything in sight, but can also damage the player if they are too close to the blast and not careful. Shurikens -- throwing stars -- chop off the heads of shielding ants, thereby eliminating the pesky drones in one quick swipe. Almost every weapon really does serve a significant purpose. The drones in the game are relatively smart. They don't run out into wide-open areas and wait for a player to blast away. They hide behind objects, use their shields to block bullets and run. Some, sensing they've got no chance, will even throw down their weapons and surrender. Specific enemies require the use of a specific weapon in order to be killed. Zombie ants -- a walking, undead drone -- for example, can't be killed by a mere pistol or machine gun. But a strong blast from the tri rockets will rip the enemy to bloody pieces. Minor additions such as this add a bit more strategy to what is already an incredibly difficult adventure. Multiplayer Easily one of Jet Force Gemini's biggest drawbacks is its less than impressive multiplayer mode, a feature that almost feels as if it were thrown in during the last stretch of development to satisfy the masses. While Rare has admittedly implemented a lot in terms of options for the mode, including different battle types like straightforward deathmatch, target practice, a Diddy Kong-esque racer, none of it comes together as planned. The standard deathmatch mode, in particular, is slow and clunky. It wants to be a first-person shooter and would probably work fine as such, but the third-person view simply makes it too difficult to accurately aim, or, for that matter, even find other opponents. Meanwhile, the target practice mode, which relies heavily on the analog stick for aiming, also fails to pan out as planned. This is because the manual targeting system in Jet Force Gemini is flawed from the start; it's too difficult to accurately aim. An entire multiplayer mode centered around the manual aim is more frustrating than anything else. On a brighter note, one of the multiplayer modes unlocked further into the game, that of the arcade Sprint Championship-esque racer, is a lot of fun. Simplistic in design, gamers race around a 2D track over and over again, avoiding obstacles and trying to outperform opponents. Long-time gamers will recognize the racer immediately and will likely appreciate Rare's perfect take of the classic title. Finally, we should note that the cooperative two-player mode is excellent. One player controls the main character and the other maneuvers Floyd the Robot. All Floyd can do, of course, is target enemies and shoot them. He has no special weapons and has no say in what direction the main character walks. He is just an added gun for a second player to control. It's ingenious for a few reasons. First, it enables a second-player to really help out in the game. More importantly though, Floyd can be used very strategically. It's possible to situate the main character behind a crate and have Floyd fire away at a group of snipers sitting on a ledge in the distance, killing them all without the help of the main character. In fact, it's recommended that players use this strategy when battling endless armies of air drones. It's really very well done. Graphics Jet Force Gemini has changed a lot since we first saw it more than two years ago. The title's three main characters were originally to be much more child-like in appearance. They were shorter and chubbier. They were "cute." However, after the game was previewed at E3 '99 in Los Angeles to crowds that were, shall we say, not so fond of the character design, Rare went back to the drawing board and whipped up the more grown-up Jet Force team we see before us. Even with redesigned characters, though, Jet Force Gemini can still be described as "cute" looking, but only at first glance. For if gamers spend any amount of time with the title, they are more likely to describe it glowingly as, "bloody as hell!" It's both. The game offers an off-the-wall visual combination of cartoon-like graphics mixed with over-the-top cartoon gore. It's a bit strange, really, and we like it that way. Example: Playing as Juno, gamers may walk into a tunnel area where a few blue ants await near an explosive barrel or two. Shooting the ants directly will result in them falling to the ground, and perhaps a body part or two breaking off before death. This is pretty gory in itself. Shooting the barrels, however, will cause an explosion that rips their bodies into pieces and sends gobs of gooey blood splattering over the tunnel walls in every direction. It's nasty. Rare seems to have no issues about harming the innocent either. It's perfectly alright to accidentally (or otherwise) shoot the head off a kidnapped Tribal. The bear-like being's noggin will fly right off its shoulders, spraying out a pinkish glob of blood. As if this weren't bad enough, it's also possible to collect the heads of the Tribals (this can be done for ants as well. After a number of ant heads are collected, secrets will be unlocked). Perhaps the best demonstration of Rare's viciousness, though, can be seen in the design of the levels and the situation of ants. Certain doors remain locked until all enemies have been killed. One area in the title forces players to shoot a group of surrendered, helpless ants in order to advance to the next area. This sort of behavior is typical Rare, and we'd slap the developer on the wrist for it if we weren't too busy laughing. Meanwhile, the levels themselves are absolutely huge and stretch forever. It's incredibly easy to get lost. Rare has chosen some, well, interesting color schemes for some of the stages in the game. Goldwood, for example, is spotted with rainbow colors of pink, green, yellow and brown. The effect is a bit hard on the eyes at times. Another good chunk of the game can be described as "blue." None of the backgrounds immediately impress one as a visually striking title like Banjo-Kazooie does, but they'll grow on players to be sure. Unfortunately, Jet Force Gemini's framerate is its Achilles' heel. It's slow. It's jerky. It's downright annoying in certain areas. It's so inconsistent with multiple enemies on screen in wide-open stages that it really does damage control and the overall gaming experience. Without fluidity, precision aiming in manual targeting mode is extremely difficult and tedious and this is definitely one of the title's biggest and most important flaws. Because the manual targeting system is often a disaster waiting to happen, it's often easier to forgo it for automatic targeting. This, too, presents a problem as the camera angles work against the player, letting enemies escape the field of view with ease. So, many times a player is forced to fire blindly behind their self and hope that the spray of bullets kills whatever it is they can't fully see. One final gripe. Rare has done an excellent job of creating some breathtaking in-game cut-scenes. We are treated to these as players travel between levels. We see beautiful ships flying through space, avoiding asteroids, and landing on planets. Each scene can take 30 seconds or more. And we can't skip them! After 200 trips between planets, this is unbelievable frustrating. Sound Jet Force Gemini boots and proudly displays the logo Dolby Surround Sound. All future Rare games will have it, and we couldn't be happier. JFG features some of the very best music and sound effects ever put into a Nintendo 64 game. Every new piece will have gamers humming along with it whether they like it or not. One level in particular, Tawfret, features music that is obviously inspired by the movies Alien and The Empire Strikes Back. Listen to it and we think you'll agree. And if you're like us, you'll turn it up as loud as it'll go and enjoy. The sound effects are dead-on and crystal clear. Bullets whiz by in full stereo sound. They can even be heard bouncing off walls. Enemies scream in pain before dying. Giant drones growl deeply before attacking. Allies speak in Banjo-Kazooie-esque rhythm, babbling out incoherent garble as text is displayed. One might think this isn't effective, but it does the job perfectly. Perhaps our favorite sound effect in the game is that of blood, though. It can literally be heard splattering on walls in globs, just as body parts can be heard flying in every direction after a big explosion. It's gross. And damn it, we love it. Closing Comments Having played through every inch of Jet Force Gemini, I can honestly say that I enjoyed the experience very much. I never thought I'd complain that a game is too big, but this is exactly the case for Rare's 3D action-shooter. The developer has created huge levels that stretch forever, implemented an epic quest that also stretches forever, and topped it all off by forcing players to rescue every Tribal in the game -- a task that is far too tedious to truly be enjoyed. The graphics are beautiful and wonderfully stylized, but it seems Rare has tried to push the Nintendo 64 too far and as a result the title has suffered. A smooth framerate is something Jet Force Gemini simply does not possess, which is really a shame considering how much better the title might have played with one. And while the two-player cooperative quest is definitely worth checking out, the four-player deathmatch mode is too slow and too clunky to bother with. With everything said and done, though, this is still one of Nintendo 64's most original games and it has much more good going for it than it does bad. Never-ending action, tons of enemies, loads of worlds to explore and Rare's unique brand of humor work to make this a good title that could have been a classic with a little more polish. Recommended. Avis de : Matt Casamassina En conclusion : Presentation : 9/10 Graphics : 7/10 Sound : 9/10 Gameplay : 6/10 Lasting Appeal : 7/10 OVERALL : 8.1/10 (out of 10 / not an average) |
Préparez vous à blaster
tout ce qui bouge. Jet Force Gemini Vous devrez, une fois de plus, sauver une planète ! Pour vous aider dans votre tâche et combattre le méchant (alias Mizar), vous aurez à votre disposition 2 humains et un chien cybernétique. Vous pourrez au cours de la partie, choisir l'un des 3 personnages (chacun ayant une influence sur le déroulement du jeu) afin de libérer les habitants de la planète, les Nounouss, de leur esclavage. Le scénario est assez basique mais l'intérêt du jeu est ailleurs... Une fois la cartouche en place et le bouton Power enfoncé, vous êtes aussitôt subjugué par la beauté des graphismes. Les textures employées sont d'une finesse exceptionnelle. Les effets spéciaux foisonnent : éclairages dynamiques, réverbérations, effets de buée dans certains niveaux…, du grand art ! Il y a tellement de Polygones que l'on se demande comment les programmeurs ont réalisé une telle prouesse. La console est vraiment exploitée à 100% de ses capacités. Les développeurs ont également modélisé le visage de chaque personnage afin de les rendre plus réalistes! . L'animation n'est pas en reste, fluide et sans accroc. Chaque personnage possède un style très personnel. Aucun défaut ou bug d'animation n'est à constater sur ces derniers, tout est vraiment parfait ! Vous devrez au cours du jeu, détruire tout ce qui bouge (les bourrins seront comblés!). Le contrôle de votre super héros est facilité par une vue du personnage à la 3eme personne (de dos !). La jouabilité est exemplaire, vous pourrez sauter, nager, ramper, réaliser des pas de côté ….rien n'a été oublié. Pas moins de 14 armes seront à votre disposition, dans votre tâche vous serez épaulé par un système de visée automatique (attention car ce dernier est limité !). Les niveaux sont vastes, de nombreux Power Ups jalonnent ces derniers. L'interface est bien pensée et très agréable à utiliser. Entre chaque niveau vous aurez droit à de superbes séquences pré-calculées en 3D temps réel. Vous devrez récupérer tous les Nounouss disséminés dans les différents niveaux pour terminer la partie, de très longues heures de jeu en perspective ! Plusieurs modes de jeu sont disponibles : un mode entraînement, un mode 4 joueurs axé Deathmatch, le dernier, un mode course, est bloqué en début de partie (jouable en mutlijoueurs).… Jet Force Gemini est un must pour tous les fanas de Shoot 3D et d'Aventure. Une référence en la matière ! Testé par : PG En conclusion : Technique : 18/20 Audio : 18/20 Jouabilité : 17/20 Intérêt : 17/20 NOTE GLOBALE : 17/20 Les plus : Les moins : |
Un jeu longtemps attendu, présenté pour
la première fois au Le scénario Grenwood, paisible planète de quelques millions d'âmes, est menacée par la soif de pouvoir de Mizar, à la tête d'une armée d'insectes pas plus doux que lui et dont la mission est de réduire à l'esclavage les habitants de la planète. Pendant des années, personne ne s'est inquiété de ce sinistre personnage, occupé à cloner des insectes dans ses laboratoires avant de s'en prendre à toute la galaxie. Mais c'est toujours pareil : y'a pas
moyen de créer une dictature tranquille. Ainsi, Mizar va se
frotter à l'obstination de Juno, un jeune homme courageux, qui
sera aidé dans l'aventure par sa soeur jumelle (d'où le
titre du jeu, car Gemini veut dire jumeaux en anglais) Vela et son
chien Lupus. Tous trois font partie de la Jet Force, une armée
financée par la Fédération (les Gentils), dont
la plupart des éléments ont été capturés
par l'odieux Mizar (les Méchants). Au départ, mettez-vous bien une chose en tête : vous êtes seul. Il va donc falloir que vous retrouviez votre soeur et votre chien. Ce n'est pas obligatoire, mais dans la mesure où chaque personnage a ses propres caractéristiques, eh bien certaines régions ne seront accessibles qu'avec l'un d'entre eux. C'est ce qu'on appellera 'l'esprit Rare de Motivation'. Le fait que le jeu n'ait pas besoin de Pack Mémoire de 4Mb pourrait inquiéter, mais non. Comme tout jeu Rare, Jet Force Gemini a bénéficié d'une réalisation soignée (et heureusement, parce que nos ingénieurs de Rare ont pris tout leur temps). On regrettera toutefois que le Vibro-Pack ne soit pas supporté, mais le jeu a été concu avant le Vibro-Pack (c'est pour vous dire s'il est au programme depuis longtemps...). L'histoire se tient Le scénario de Jet Force Gemini, bien entendu totalement imaginaire, n'est pas complètement irréaliste, et on aurait presque envie de se laisser prendre à l'histoire. On a plutôt intérêt, dans la mesure où Rare estime qu'il nous faudra au moins 70 heures pour venir à bout de ce jeu, si l'on cherche vraiment à le finir pour de vrai ! Il y a eu beaucoup de changement depuis le salon E3 de l'an dernier (mai 1999), où Rare avait offert un jeu dont les héros étaient de jeunes enfants. L'idée de faire un jeu d'inspiration manga est loin d'être mauvaise, mais apparemment, le sentiment général était trop négatif. D'où un nouveau délai dans la parution du jeu qui devrait être dans tous les étals francais au moment où vous lisez ces lignes. Il n'y a pas une facon d'aborder Jet Force Gemini. En effet, c'est votre facon de jouer qui vous permettra de progresser dans le jeu au gré de vos envies, pourrait-on dire. Tout dépendra évidemment du personnage que vous utilisez : ce qui est impossible pour Juno ne l'est pas pour Vela, et les endroits inaccessibles pour le frangin et sa frangine le seront pour Lupus. Toujours est-il que vous ne jouerez qu'avec Juno au début de la partie, et vous aurez fort à faire pour retrouver les membres égarés de la famile. Un jeu muti-joueurs, un ! On comprend mieux les raisons du retard quand on s'apercoit de la richesse ahurissante du logiciel. Ainsi, un nouveau mode de jeu qui aurait été considéré comme un des atout maitres dans des jeux d'autres éditeurs, à savoir le mode coopération, ne sera disponible que lorsque vous aurez réussi à compléter une espèce de robot, le sympathique Floyd, qui deviendra, à travers le paddle d'un ami, votre allié. C'est une excellente idée qui en motivera plus d'un à se lancer à fond dans la recherche des pièces du robot. Il existe un mode multijoueurs plus traditionnel qui consiste à aller exploser vos amis dans ces mêmes niveaux hauts en couleur. De un à quatre joueurs sur écran splitté, certes, mais quel bonheur !!! Entre deux blast-séries, vous pourrez vous adonner à une série de mini-jeux pas sortis de derrière les fagots : les fans de courses 3D seront ravis et comblés, à condition toutefois de mettre la main sur ceux-ci... Mais alors... Jet Force Gemini se range dans quel genre de jeux ? On peut se poser la question, car il n'est pas facile de savoir comment qualifier ce logiciel. Certes, il est très beau, mais qu'est-ce qu'on y fait ? Dans la mesure où votre objectif principal est d'éliminer l'envahisseur (le slogan de Nintendo pour ce jeu est, rappelons-le : 'plus c'est gros et plus ca gicle'), on a un peu tendance à tirer dans tous les coins, tout le temps. On pourrait donc dire que c'est un shoot'em up. Mais on n'est pas dans un vaisseau spatial (dumoins pas toujours), et donc on pourrait plutôt dire que Jet Force Gemini est un jeu d'action, car il va falloir distinguer l'alien de l'esclave, et sauver ce dernier en explosant violemment le premier. Cours de manipulation de joystick ? Ce n'est pas aussi simple que ca. C'est peut-être pour cette raison que Rare tient à ce que vous vous amusiez 70 heures avant l'ultime affrontement avec Mizar : il faut les apprendre, ces commandes, et les maîtriser. A et B vous permettent ainsi de choisir une arme. L'utilisation d'une arme passe par la pression d'un des boutons C, qui servent aussi à sauter et à s'accroupir. Ca semble simple, mais tout change lorsque vous pressez le bouton R. Cette fois, les boutons C vous permettent de vous diriger, tandis que vous dirigez la caméra avec le stick analogique et tirez avec le bouton Z (la 'gachette' d'un paddle Nintendo 64). Evidemment, il y a plein de mouvements que vous découvrirez très vite par vous-même après ce test très positif de Jet Force Gemini : vous pouvez ramper, tirer sur le côt2, sauter rapidement sur le côté et tirer sur tout ce qui bouge. Toujours est-il que vous aurez besoin d'un moment d'acclimatation, car le passage d'une configuration à l'autre, par le biais du bouton R, complique un peu les choses... Mais c'est pour la bonne cause ! Une fois de plus, Rare nous montre de quoi ses ingénieurs sont capables. Ce qui est fantastique avec eux, c'est qu'ils ne font jamais les choses à moitié. Ils prennent leur temps, certes, mais le résultat est largement à la hauteur de nos espérances. Tout a été fait pour une intéraction maximale entre les personnages, les décors et l'action. Le meilleur de la programmation 3D a été utilisé dans ce jeu, et c'est génial ! Une fois que vous aurez appris à maîtriser les commandes des personnages que sont Juno, Vela et Lupus, vous aurez la possibilité de contrôler un petit robot (reconstitué au cours d'une des missions). Son intervention est nécessaire, et mettra votre précision à rude épreuve : récupérer des items sans pour autant rester coincé dans un couloir n'est pas facile, mais ca rajoute encore une touche d'originalité au jeu. Une difficulté trop élevée Cependant, à l'usage, Jet Force Gemini est un jeu fatiguant. Epuisant, même. En effet, il est très difficile. On pourrait aller jusqu'à dire que le niveau de difficulté est tel qu'il pourra conduire beaucoup de joueurs à l'abandon. Qu'est-ce qui a ainsi pu conduire les développeurs de chez Rare à nous pondre un jeu aussi complexe ? La première partie est superbe : efficace, avec une grande variété au niveau des actions que chaque personnage peut réaliser. Toutefois, c'est lorsque commence la seconde partie de l'aventure, à savoir la récupération des morceaux du vaisseau spatial de nos héros, que cela se gâte : sans guide, sans aide, il est impossible de trouver tous les éléments, à moins d'y consacrer le temps nécessaire, ce qui n'est pas toujours évident, surtout pour la classe d'âge visée par le jeu. Et je ne vous parle pas de Mizar,
le mega-big Boss. Je ne suis jamais arrivé à le vaincre,
et c'est pas faute de ne pas avoir essayé ! Des heures de prise
de tête, les doigts crispés sur la manette, sans résultat
valable (et le premier qui dit qu'en dehors de Mario 64, je sais pas
jouer va prendre un coup de boule ;-/). J'ai décidé d'appeler
cela le 'syndrome Jet Force Gemini' : l'impossibilité de finir
un jeu à cause de sa trop grande difficulté. Un Boss
m'avait déjà donné pas mal de fil à retordre
: c'était dans Jet Force aussi, et c'étaient les deux
manthes religieuses. J'avais fini par les buter, mais au prix de très
très nombreuses heures de jeu... Dommage que son niveau de difficulté soit si élevé, que l'aspect recherche soit si poussé. Jet Force Gemini avait tout pour devenir un des jeux favoris des Nintendomaniaques, mais la complexité de la quête aux morceaux de vaisseau spatial rendent la mission difficile, et encore je ne vous parle pas de l'obtention du dernier morceau, qui nécessite de libérer tous les Nounouss... Pari impossible, ou presque... Testé par : Xavier En conclusion : Graphismes : 17/20 |
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